
Dans les établissements... |
L’analyse du SNES – FSU : |
1. Lycée Félix Eboué : Encore une fois la rentrée a été mal préparée et les élèves et étudiants de l’établissement doivent se battre aux cotés de leurs professeurs pour avoir les cours auxquels ils ont droit !!! Cachant son incompétence et son manque de connaissance des textes législatifs derrière des mensonges, des haussements de tons et des pressions à peine dissimulées, la direction met en péril la santé des personnels de l’établissement. |
Le SNES–FSU ne s’interroge plus sur l’incompétence d’une équipe de direction qui depuis 3 années se montre incapable d’organiser les rentrées et de gérer l’établissement. Elle a même démontré l’année passée et en cette rentrée qu’elle était prête à ne pas tenir les engagements pris par le Recteur lui-même ! Une seule question se pose : A quand une sanction administrative ?! |
2. Collège Antoine Sylvère Félix : La direction a appelé le médecin d’une collègue en arrêt … « pour savoir ce qu’elle avait » ! |
Le SNES-FSU encourage tous les collègues qui subiraient ce genre de situation à porter plainte contre leur supérieur hiérarchique et à demander la protection fonctionnelle auprès du Recteur. En effet c’est une faute très grave, et nous rappelons à ce personnel de direction que la violation du secret médical et le recel d’information provenant d’un délit peuvent entraîner selon les cas une peine allant de 1 à 5 années de prison et une amende pouvant atteindre 375 000 euros. |
3. Lycée Lama Prévot : Le Proviseur en place en 2018-2019 a rejoint sa nouvelle affectation sans avoir finalisé la préparation de rentrée… Résultat une rentrée plus que chaotique ! |
Le SNES–FSU rappelle que, comme les enseignants, les chefs d’établissements sont nommés au 1er septembre ; ce n’est donc pas au nouvel arrivant de préparer la rentrée. La grande majorité des enseignants travaille une partie des congés d’été pour préparer la rentrée. Il serait bon que les chefs en fassent autant !!! |
4. Lycée Bertène Juminer : L’équipe de direction part en congé sans avoir bouclé la préparation de rentrée… Là encore la rentrée fut pour le moins chaotique ! |
|
5. Lycée Melkior Garré : La direction, ne pouvant s’en sortir avec les emplois du temps, place des cours en dehors des heures d’ouverture du Lycée. |
Le SNES – FSU rappelle à tous les collègues que pour des raisons d’assurance et de responsabilité devant la loi en cas d’incident, les cours n’ont pas à être placés en dehors des horaires prévu au règlement intérieur. Si elle désire changer les horaires, la direction devra, comme les textes le prévoient, consulter la commission permanente et le conseil d’administration ! |
6. Lycée Lama Prévot (encore !) : La direction explique en plénière de rentrée « qu’elle prendra ses responsabilités et désignera d’office des professeurs principaux si elle n’a pas de candidats ». Elle l’avait déjà fait par mail il y a deux ans et était déjà dans ce top chef mais apparemment elle n’a toujours pas compris… Réexpliquons-lui la loi !
|
Le BO du 11/10/2018 du ministère de l’EN est pourtant limpide : […] les professeurs principaux sont désignés par le chef d'établissement, [...] avec l'accord des intéressés. Un chef d’établissement ne peut donc pas vous imposer la fonction de PP. Le SNES-FSU a très bien compris le message, il « prendra lui aussi ses responsabilités » en accompagnant au tribunal administratif tous ses adhérents qui se seraient vu imposer cette fonction. |
7. A. Sylvère Felix (encore !), Ho Ten You, Omeba Tobo, Schoelcher (et sûrement bien d’autres) : Les directions de ces établissements tentent d’imposer des services indécents aux collègues en leur expliquant que la pondération n’est pas prise en compte dans le service, qu’elle s’ajoute en heures supplémentaires en plus des deux heures imposables ! Elles essayent ainsi d’imposer un service de 20 h devant élèves aux collègues. |
Un problème de lecture pour ces chefs d’établissement ? La circulaire d’application n°2015-057 du MEN est pourtant très claire en ce qui concerne le calcul des heures supplémentaires imposables : « Pour la mise en œuvre de cette règle, la durée de service à prendre en compte est celle résultant de l’application des mécanismes de pondération ». Cela veut dire qu’en cas de pondération des heures d’enseignement, on considère la première HSA après calcul des pondérations. |